"Farinelli, le castrat des Lumières" de Patrick Barbier

Le miracle FIRANELLI...

C'est un livre qui nous parle de l'âge d'or de l'opéra, l'âge d'or des castrats : le XVIIIe siècle et bien sûr et surtout de FARINELLI.

Les "castrats" !!! Le grand mot est lâché. Que sont les castrats ? Sont-ils des montres ou des créatures divines ???

Ils sont auréolés du mystère que leur procure leur condition physique.

Patrick Barbier nous dévoile le pourquoi et le comment de cette monstruosité. (Ames sensibles, s'abstenir !)
Pauvres castrats !  Forçats du chant...

Farinelli fut le plus illustre d'entre eux. "Sacrifié" par son père qui voyait pour lui un avenir très prometteur. Et de fait, la vie de Farinelli fut celle d'une grande star.

Originaire d'une famille aisée du sud de l'Italie, éduqué à Naples, il fut très vite entraîné à se produire de par le monde. A Vienne, tout d'abord, qu'il aima plus que tout. Puis à Paris qui lui fit un accueil plutôt mitigé, ensuite à Londres et enfin en Espagne à la demande de la redoutable reine Elizabeth Farnèse, sa compatriote.

Il s'établit donc à Madrid avec pour mission de guérir par le génie de sa voix, le neurasthénique roi Philippe V qui vivait jusqu'alors comme un clochard en délaissant les affaires du pays.

Le miracle " Farinelli" opéra sur le roi comme une drogue miraculeuse.

Personnage dorénavant important de la Cour espagnole, richissime, décoré de l'ordre prestigieux de Calatrava, Farinelli resta vingt-deux ans à Madrid jusqu'à l'arrivée du nouveau roi Carlos III qui lui attribua une rente et ........ la mission de retourner dans son pays, l'Italie !

C'est un ouvrage très documenté.

Je le recommande aux lecteurs curieux de cette époque.

Mais attention, la narration est très sèche et peut dérouter plus d'un lecteur.

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"Le poison d'amour" d'Eric-Emmanuel Schmitt

La folie de l'amour au Lycée Marivaux...

Quatre adolescentes de 17 ans : Julia (la spécialiste de Shakespeare) Raphaëlle (la 1ère de la classe) Anouchka et Colombe sont unies par une belle amitié. Mais, même si elles promettent de tout se dire, elles se mentent ! ou cachent certaines vérités qu'elles n'ont pas envie de révéler.

Elles sont en classe de Première et rêvent à l'Amour...

Nous les suivons dans leur carnets intimes, témoins privilégiés de leurs réflexions ainsi qu' à travers les textos qu'elles s'envoient. On voit se déployer leurs tentatives de séduction, leurs manipulations, mais aussi leurs jalousies et leurs trahisons.

Elles sont toutes attachantes et le parallèle entre leur vie, le drame qui est en train de se nouer,  et la pièce "Roméo et Juliette" de Shakespeare qu'elles doivent jouer au Lycéd est très intéressant. Il prend tout son sens à la fin tragique du récit.

Il est aussi question de perte de repère : le corps qui se transforme, les couples d'adultes qui se défont, les amours marginaux (je vous laisse découvrir qui aime qui !)

Eric Emmanuel Schmitt dit s'être largement inspiré des carnets que sa belle-fille de 16 ans et ses copines ont bien voulu lui confier pour planter l'intrigue de cet ouvrage, à partir desquels son imagination s'est envolé pour nous livrer "Le poison d'amour".

Le parti pris de s'exprimer par le journal intime se prête bien aux confidences parfois naïves de ces jeunes filles, à leurs sentiments contradictoires, à leurs doutes, à leurs désirs et à ... leur extrêmisme, car c'est bien de cela dont il s'agit.

On retrouve dans "Le poison d'amour" tout le talent d'Eric Emmanuel Schmitt avec son sens de la formule et sa pertinente approche psychologique exprimée d'une manière poétique.

En refermant ce livre, on ne peut que penser que l'amour à trop forte dose peut être un poison...mortel bien sûr.

Un roman tendre et cruel.

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"L'homme qui voulait être heureux" de Laurent Gounelle

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Recettes pour changer !

Laurent Gounelle nous livre des recettes de développement personnel assez simples à mettre en œuvre pour qui est motivé ! En règle générale, ceux qui achètent ce genre d'ouvrage sont motivés...

Ne cherchez pas d’intrigue dans ce récit, elle est quasi inexistante et sert uniquement de prétexte à instaurer un face à face entre le gourou et le personnage principal.

De même, tirez un trait  sur la qualité littéraire !
 Le style est très factuel. Laurent Gounelle ne se prétend pas écrivain.
Pour autant, comme le sujet est intéressant, il fait mouche.

Le gourou, étaye ses arguments par des exemples concrets. Donc, tout le monde peut comprendre.

Le personnage principal lui oppose ses peurs et ses complexes.

Les  personnages sont sans finesse et caricaturaux, mais c'est peut être ça l'efficacité pour ce livre qui cartonne...

Laurent Gounelle aborde les croyances ancrées en nous et nous apprend comment nous en défaire.

Efficace !

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www.laurentgounelle.com

Extrait de "Psychologies Magazine"
"En 2006, j’ai eu 40 ans. Mon père et mon meilleur ami sont morts. Zoé était enceinte de notre premier enfant, Léonie, qui est née à l’automne. Un jour d’été, je me suis mis au travail : j’avais besoin d’écrire, de partager tout ce que j’avais appris au cours des dernières années, de transmettre le plus simplement possible ces choses qui peuvent transformer une existence. De raconter comment la relation avec soi-même, et avec les autres, rend heureux. C’est venu tout seul : un roman, que j’ai baptisé L’Homme qui voulait être heureux comme une évidence. Quand il a été terminé, j’ai appelé un éditeur, presque au hasard, et il a été publié. Je n’ai même pas réalisé à quel point c’est rare que tout soit si facile ! Je n’y connaissais rien en édition. J’avais seulement l’impression que, puisque j’avais écrit ce livre pour qu’il soit lu, c’était normal qu’un éditeur le publie."

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"La Dame au sari bleu" de Katherine Scholes

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Rapport impitoyable mère-fille !!!

C'est le récit de Zelda, une jeune femme à la recherche de sa mère Ellen qu'elle croyait décédée dans un accident de voiture.

Il n'en est rien.

La maman en question vit en Inde et cela, Zelda le découvre à la faveur de coupures de journaux dissimulées par son père.

Elle décide de retrouver Ellen et d'élucider pourquoi sa mère l'a abandonnée.

Cela nous vaut un voyage exotique en Inde et surtout un parcours initiatique à la découverte de la personnalité d'Ellen et par là même, de celle de sa fille Zelda et de... celle de la mère d'Ellen, une femme médecin impitoyable !

Les traumatismes de l’enfance remontent à la surface comme des bulles.
Chacune de ces femmes reproduit inconsciemment les sévices, les manipulations et le mal être enduré depuis la toute petite enfance.

A travers ce voyage dans l'Inde spirituelle, Zelda et Ellen s'ouvrent à elle-même sans indulgence (au prix de souffrances importantes) et se donnent la possibilité de comprendre l'autre et donc de pardonner.


Un roman écrit dans un style simple, agréable à lire.

Un beau voyage dans l’Inde spirituelle à la recherche de la paix et du pardon.

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Katherine Anne Scholes est née le 5 Juillet 1959 en Tanzanie où elle a passé une grande partie de son enfance. Puis elle a séjourné en Angleterre et en Tasmanie, où elle vit actuellement avec son mari cinéaste.
Elle est l'auteur entre autre, de "La Reine des Pluies" dont la critique est sur ce site.

"Et Nietzsche a pleuré" de Irvin Yalom

Passionnant ! Brillant ! Envoûtant !

Ne vous laissez pas décourager par les quelques premières pages un peu cucu-la-praline concernant la rencontre (fictive...) entre Joseph Breuer et l'ensorcelante Lou Andréas Salomé.
Dans ce premier chapitre, l'auteur Irvin D. Yalom nous parle une fois de plus de sa fascination pour les seins des femmes !!! et chante la beauté de Lou Andréas Salomé à la façon des romans Harlequin.
Mais je lui pardonne car la suite est un enchantement !

L'histoire, donc, la voici : Lou Andréas Salomé force la porte du célèbre Joseph Breuer (l'un des médecins les plus réputés d'Europe pour sa "cure par la parole") pour le supplier de s'occuper de son ami Friedrich Nietzsche qui souffre, selon elle, d'un désespoir pouvant le conduire au suicide. Cet état pathologique est assorti de terribles migraines et de cécité partielle.

On entre vraiment dans le sujet ... page 80... quand Breuer reçoit Nietzsche dans son cabinet réputé de la Vienne de fin de siècle qui bourdonne des tâtonnements enfiévrés des précurseurs de la psychanalyse. (Freud est ami de Breuer)

S'instaure alors un dialogue émouvant, subtil, intelligent entre le médecin et le philosophe.
(je vous rappelle que c'est une œuvre de fiction, les rencontres entre ces personnages célèbres n'ont jamais existé)

Mais qui soigne qui ?

Si le Dr Breuer pense être maître du jeu, il se trompe. Il va petit à petit perdre la main et livrer ses propres  angoisses à Nietzsche (il a plus de quarante ans et ... il perd ses cheveux !) et parler de son obsession pour sa patiente la célèbre et belle Bertha Pappenheim surnommé "Anna O".

Le Dr Breuer a cette sensibilité, cette ouverture d'esprit et cette capacité d'écoute qui rendent possible la guérison  contrairement à Nietzsche qui affiche une carapace et des certitudes dont il est prisonnier.

 La sincérité, la générosité et la patience du Dr Breuer vont finalement provoquer chez Nietzsche un lâcher- prise salutaire. On comprend alors les larmes de Nietzsche (le titre du livre a paraît-il été trouvée par Marilyn, l'épouse de l'auteur).

Le récit est très bien construit : il y a du suspense, des rebondissements, on se demande à chaque instant ce qui va se passer et on n'a pas envie de lâcher cette "thérapie philosophique" !
La fragilité de Nietzsche m'a émue et j'ai éprouvé beaucoup de compassion à son égard même si bien souvent son orgueil m'a... agacée !


Ces entretiens fictifs donnent à réfléchir sur la communication entre les êtres, sur la peur, la solitude, la vie, la mort, le couple.

 Livre très accessible car il est traité à la manière d'un polar !

L'auteur Irvin D. Yalom est une star aux États-Unis.
Il est né en 1931 à Washington de parents russes.
Docteur en médecine depuis 1956 et professeur émérite de psychiatrie à Stanford depuis 1994, il a mené de front une carrière de psychiatre, d’animateur de thérapies de groupe et d'écrivain.
À plus de 80 ans, Irvin D. Yalom continue de consulter et d’écrire du fond de son fief californien, à Palo Alto où il coule des jours heureux en compagnie de son épouse Marilyn "sa plus impitoyable critique" (sic) !

Ses romans (dont j'ai lu et aimé la plupart) :
La Méthode Schopenhauer, Le Bourreau de l'amour, Le Jardin d'Épicure, En plein cœur de la nuit, Le problème Spinoza, Mensonges sur le divan, La Malédiction du chat hongrois, L'Art de la thérapie.
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"Philippe V Roi d'Espagne" de Suzanne Varga

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Un prince français  devient Roi d'Espagne à 17 ans !

Et c'est son descendant direct, un Bourbon,  Felipe qui règne aujourd'hui sur l'Espagne


Philippe V, petit fils de Louis XIV, monta sur le trône d’Espagne, sans y avoir été préparé, à dix-sept ans suite à la mort du dernier des Habsbourg ( Charles II en avait fait son héritier par testament)

Vous avouerez que ce total retournement d'existence a de quoi marquer une personnalité !

Certains esprits malveillants ont vu en Philippe V, un être falot instrumentalisé par son redoutable grand-père : Louis XIV.

Or, il n'en est rien ! Et Suzanne Varga nous démontre dans cet ouvrage de 600 pages publié par Pygmalion que Philippe V va relever les défis de sa vie pleine d'embûches et d'obstacles, grâce à l'amour (de ses deux épouses successives), à son ardeur guerrière, à sa piété et à sa passion pour le chant.

Bien qu'il fut brutalement transplanté dans un pays inconnu, dont il ne parlait pas la langue, il fit face courageusement.
Il adopta si bien les coutumes de l'Espagne qu'il fut très aimé par les Espagnols.
On disait qu'il était plus Espagnol que les Espagnols !
Il s'attela à sa tâche et fit entrer l'Espagne dans l'ère de la modernité.
Il se fit un brillant protecteur des Lettres et des Arts.

Les dernières années de sa vie seront bercées par la voix de Farinelli, que sa seconde épouse Elisabeth Farnèse avait fait venir d'Italie pour soulager ses graves accès de mélancolie et qui chanta quotidiennement pour lui seul, jusqu'au matin même du jour de sa mort.

Philippe V aurait pu faire sienne les paroles de Don Quichotte :
"Yo, Sancho, naci para vivir muriendo."
"Moi, Sancho, je naquis pour vivre en un continuel mourir."
Cervantès (Don Quichotte)

Suzanne Varga nous présente ce roi sous un jour nouveau et nous le rend attachant et très humain.

 

A lire !

Suzanne Varga, élue Professeur Emérite des Universités par le conseil scientifique de l’université d’Artois, a obtenu le Prix Hugues-Capet en 2011 pour son ouvrage : Philippe V, roi d’Espagne – Petit-fils de Louis XIV (Pygmalion, 2011).
Elle est agrégée, docteur d'Etat, professeur des Universités.
Elle se consacre depuis plus de 30 ans au siècle d'Or espagnol.
Elle a obtenu également  en 2002 le grand prix de la biographie littéraire de l'Académie Française pour son ouvrage "Lope de Vega"
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Nouvelle critique de livre : "Philippe V, Roi d'Espagne" de Suzanne Varga
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"La Baie des baleines" de Jojo Moyes

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Montez à bord de ce roman pour découvrir le monde plein d'émotion des baleines !

"La Baie des baleines" décrit la vie sauvage de Silver Bay, une bulle hors du monde, un petit village côtier  préservé dont la manne la plus précieuse est le passage des baleines et des dauphins dans ses eaux. Grâce à ces impressionnants cétacés, les habitants de la baie vivent d’éco-tourisme.

Parmi eux, s'est réfugiée, la farouche Liza, une jeune anglaise hantée par un passé mystérieux que l'on devine profondément douloureux. Dans ce lieu enchanteur, loin du monde agité et superficiel, elle panse ses blessures.

Elle s'occupe d'Hannah, sa petite fille de 11 ans et consacre ses journées aux baleines de la baie qui sont devenues sa grande passion. Sur son bateau, elle emmène les touristes à leur rencontre. 

Chaque perte de l’un de ces animaux lui cause un déchirement sans nom.

L'arrivée de Mike, un investisseur immobilier qui projette la construction d'un complexe hôtelier de grande envergure, va venir bouleverser la vie tranquille qu’elle avait réussi à se créer dans cette nature sauvage.

Ignorant le véritable objet des études qu'il mène (Mike se fait passer pour un vacancier), elle cède peu à peu à l'attirance qu'elle éprouve pour lui jusqu'au jour où elle découvre la triste réalité de ses projets et qu'elle comprend quels changements irréversibles ils vont entraîner pour  Silver Bay, ses habitants et ... les baleines.

Liza et sa fille Hannah font alors assaut d'imagination pour empêcher le projet de se réaliser.

 

C’est un magnifique récit, dépaysant, profond et touchant que je conseille vivement.

 

Chaussez vos bottes de caoutchouc, enfilez votre ciré et embarquez dans cette histoire pleine de grâce et d’émotions,  servie par  une plume légère et fluide.

 

Un véritable coup de cœur !

 

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Romancière britannique, Jojo Moyes est née à Londres en 1969. Au cours de ses études, elle reçoit une bourse financée par The Independent pour étudier le journalisme. Elle travaillera pendant dix ans pour ce quotidien. En 2001, elle devient écrivain à plein temps. Notamment auteur de Sous la pluie, elle a été nommée pour plusieurs prix littéraires, et a remporté en 2004 le Romantic Novel of The Year Award pour Arcadia hotel.

 

 

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"Clairvoyance" de Amélie Sarn

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Frissons garantis ! Un thriller très habile !

L'auteur, Amélie  Sarn-Cantin, est née en 1970.
Enfant, elle passe paraît-il, la majeur partie de son temps perchée en haut d’un arbre à dévorer des livres...
Aujourd'hui, sa passion de l'écrit ne l’a heureusement pas quittée et elle en a fait sa profession.
Elle a publié plusieurs romans jeunesse, a fait des traductions et écrit des scénarios de bandes dessinées.
On lui doit notamment l'adaptation du scénario de la BD des Triplettes de Belville

"Clairvoyance" est édité chez « J'ai Lu ».
Court, très agréable à lire, il est captivant...

Le récit est à la première personne.
Emma, jeune adolescente de 15 ans, suite à la séparation de ses parents, emménage avec sa mère dans une petite maison coquette.

Elle se force à reprendre le cours d'une vie normale, dans un nouveau lycée avec de nouvelles fréquentations...
Le récit aborde plusieurs thématiques propres à l'adolescence : l'univers du lycée, les sorties entre copains, les études, les profs, les amourettes et les amies.
Il est aussi question du problème posé par la monoparentalité et des relations conflictuelles parents/enfants.

Le caractère d'Emma est du genre bien trempé. Heureusement ! Car bientôt le fantastique s'immisce dans sa vie. Chaque nuit, elle est en proie à des rêves où elle revit des bribes de souvenirs appartenant à une certaine Charlotte. Des rêves qui la perturbent à tel point qu'elle va chercher à percer le mystère toute seule.

En menant son enquête elle apprend que la maison qu'elle occupe a été le théâtre d'une scène de crime atroce. Bien que le coupable ait été inculpé,  les murs de la maison conservent des traces du crime et des sévices endurés par la jeune victime.
Emma comprend alors que le véritable coupable court toujours... et qu'elle-même est ... en danger .

"Clairvoyance" est un thriller haletant et habile, court et dense, à l'intrigue rondement menée, et qui nous réserve  une chute inattendue !!!

Voici pour bien commencer l'année 2015, un roman fort sympathique...

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