Totalement incohérent !...
Dans les critiques de cet ouvrage étrange, j'avais lu que l'auteur Murray Bail s'amusait à brouiller les pistes, que sa narration était complexe, qu'il nous promenait dans un univers allégorique, au fil d'histoires farfelues qui égrènent les nombreuses variétés d'eucalyptus
Voici quelques exemples :
(page 89)
"Elle s'était fait un collier avec des chaînes de chasse d'eau. Elle était très intelligente."
(page 227)
"Il brandissait la robe d'Ellen qui offrait la délicate nuance d'une pâle rhubarbe ou d'une longue tranche de jambon."
Et voici le résumé de cette histoire qui m'avait suffisamment séduite pour que j'achète ce livre :
En Australie, un veuf nommé Holland vit avec Ellen sa fille dans une immense propriété où il ne plante que des eucalyptus. Au fil du temps il devient un sommité en matière d'eucalyptus.
Un jour, il lui prend l'idée farfelue de marier Ellen âgée alors de 19 ans et qui est d'une grande beauté à celui qui pourra identifier toutes les variétés d'eucalyptus de son terrain.
Les prétendants se bousculent mais aucun ne peut égaler le savoir du papa...
Jusqu'au jour où se présente M. Cave un homme aussi âgé que le père et qui en sait tout autant que lui.
Ellen se réfugie de plus en plus dans la nature pour mettre de la distance entre ces deux hommes qui la barbent au plus haut point.
Et là, un jour, elle tombe sur un homme encore jeune (il a 33 ans) qui lui raconte tous les jours des histoires différentes.
C'est une sorte de "contes des mille et une nuits" appliqués aux eucalyptus !
Eh bien, je n'ai pas aimé du tout, ni le récit décousu, ni l'écriture déconcertante.