Une analyse féroce du milieu ecclésiastique...
Une petite église de Séville, la bien nommée "Notre Dame des Larmes" suscite passions et convoitises.
A tel point, qu'un hacker s'est introduit dans le système informatique central du Vatican pour dénoncer cet état de chose et avertir que la petite église "Notre Dame des Larmes" tue pour se défendre !
Au Vatican, le monde ecclésiastique est en émoi et c'est ainsi que le père Lorenzo Quart se voit missionner à Séville pour résoudre ce problème bien embarrassant.
Comme dans tous les romans de Arturo Pérez-Reverte, le héros est d'une ... beauté renversante !
Et quand on sait qu'il va être confronté à une belle aristocrate andalouse bien décidée à le séduire, on se demande comment il pourra résister ! D'autant que la dame a le sang chaud...
Le père Lorenzo Quart va croiser le chemin du mari de la belle : un banquier un rien véreux, épris de spéculation et qui est près à tout pour raser l'église et récupérer ainsi un beau terrain à bâtir.
En cela, le banquier est aidé par une bande de pieds-nickelés à la mode espagnole, olé ! Une ex- chanteuse de flamenco un peu fanée, un ex-faux-avocat et un vrai boxeur un rien benêt car il a été sonné par plus fort que lui.
Le rythme est un peu lent, car Arturo Pérez-Reverte aime prendre son temps pour nous décrire les personnages et leur environnement. Les cinquante première pages qui se passent à Rome sont assez barbantes, mais une fois à Séville, là, on s'éclate !
Ce n'est pas mon roman préféré d'Arturo Pérez-Reverte, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, pour la beauté de l'écriture, pour l'ambiance et le suspens.
Arturo Pérez-Reverte est né à Cartagène le 25.11.1951.
Il est journaliste et écrivain.
Issu d'une famille de marins, il a toujours été passionné par la mer et l'aventure.
Licencié en sciences politiques et en journalisme, il a travaillé en tant que grand reporter et correspondant de guerre pour la télévision espagnole.
Ses romans :
"Le Maître d'escrime"
"Le tableau du maître flamand" (grand prix de littérature policière 1993)
"La peau du tambour" (prix Jean Monnet 1997)
"Le cimetière des bateaux sans nom" (prix Méditerranée étranger 2001)
"La reine du sud"
"Le hussard"
"Cadix ou la diagonale du fou"
"Le tango de la vieille garde"
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