samedi 2 décembre 2017

186 - "Les rives de la terre lointaine" de Sarah Lark





Intrigue romanesque en Nouvelle Zélande au XIXème siècle


Hiver 1846.
La famine fait des ravages en Irlande...

Kathleen 17 ans et Michael 19 ans sont amoureux et ne rêvent que d’une chose :  fuir la misère, quitter leur île natale pour rejoindre l'Amérique, commencer une nouvelle vie et y fonder leur famille, car Kathleen est enceinte...





Mais ces projets sont vite contrariés quand Michael est arrêté pour avoir volé du pain et déporté en Australie pour y purger sa peine.





Au cours de la traversée, il fait la connaissance de Lizzie, une jeune prostituée qui le soigne et l'aide à s'enfuir en Nouvelle-Zélande un pays en pleine expansion, en pleine conquête où tout est possible si on possède un esprit aventureux et où se côtoie une population aux origines sociales différentes.

De son côté, Kathleen inconsolable depuis le départ de son amant est obligé d'épouser Ian Coltrane, un vendeur de bétail qui accepte la paternité de l'enfant de Mikael.
Ils partent pour la Nouvelle-Zélande dans l'espoir d'y faire fortune.





De l'Irlande en proie à cette terrible famine jusqu'à la Nouvelle Zélande, terre d'espoir, nous suivons pas à pas les amours contrariés de Kathleen, Michael, Lizie et bien d'autres protagonistes, personnages un peu trop stéréotypés, à mon goût.

Nous peinons avec eux lors de leur difficile adaptation dans leur pays d'adoption, nous assistons à leurs luttes farouches pour leur survie, à leurs initiatives pour trouver de nouvelles ressources : plantations de vignes, élevage de moutons, traitement de la laine, confection, commerce de chevaux,
fabrication de whisky, orpaillage, etc...








Les relations tendues avec les colons et les autres migrants font partie de leur quotidien.

Ce sont les pages consacrés aux Maoris à leur culture et à leurs traditions qui m'ont vraiment intéressées. Les Maoris sont les tangata whenua, ou le peuple indigène de la Nouvelle-Zélande. Ils sont arrivés là il y a plus de 1 000 ans depuis leur terre natale polynésienne de Hawaiki, île mythique.

L'auteur Sarah Lark en connaît un rayon et ne cache pas son affection et son admiration pour cette ethnie si hospitalière et généreuse.








Avec "Les rives de la terre lointaine", je vous invite à changer d'époque, à découvrir la Nouvelle Zélande et ses paysages grandioses, même si je n'ai pas apprécié certaines longueurs et répétitions du récit et les aventures romanesques des personnages dignes d'un roman de gare... Néanmoins...

Dépaysement garanti !!!









Sarah Lark
Née en 1958 dans la Ruhr, Sarah Lark est tour à tour guide touristique et journaliste avant de se tourner vers l’écriture.
Aujourd'hui, elle vit près d’Almería, en Andalousie, où elle a créé un refuge pour chevaux.
Sa trilogie maorie (Le Pays du nuage blanc, Le Chant des esprits et Le Cri de la terre), a été publiée dans 22 pays et a séduit plus de deux millions de lecteurs dans le monde.




Sarah Lark (de son vrai nom Christiane Gohl) et son Arche de Noé à Almeria. Ses revenus littéraires servent à sauver et à entretenir des chevaux et des chiens dans le refuge qu'elle a créé.