Ensorcelant !!!
Je ne vais pas vous cacher plus longtemps mon enthousiasme : j'ai adoré ce livre.
J'ai adoré l'histoire originale et surtout le style caustique de l'auteur.
Voici l'histoire :
Julio Orgaz est un homme d'une quarantaine d'années infatué de lui-même, méprisant vis-à-vis de son entourage, très envieux de la réussite des autres, jaloux des jeunes, etc... bref un homme terriblement antipathique. Il travaille chez un éditeur et poursuit une quête têtue et morbide : il se rêve écrivain, quitte à piquer les idées des autres !
Il souffre en secret d'hallucinations auditives.
Il entend … "L'Internationale" à des moments tout à fait inattendus et plutôt inopportuns !!! comme par exemple quand il fait des cabrioles au lit avec sa maîtresse...
Il consulte un psychanalyste en cachette deux fois par semaine et pour pouvoir suivre ces séances, il s'est inventé des cours d'anglais auprès de son employeur et de sa secrétaire.
Après chaque séance, il a pris l'habitude de se balader dans un parc proche du cabinet de son psychanalyste et là, il remarque Laura, une jeune maman qui promène sa petite fille. Laura ressemble étrangement à Teresa, l'une de ses anciennes maîtresses disparue dans un accident de voiture. Julio se rapproche donc de Laura et une relation amoureuse s'établit entre eux.
Mais voilà, Laura est la femme du psy et Julio ne le sait pas…
Alors il confie sa liaison à son psy et lui dit même qu'il projette de tuer le mari !!!
Je ne vous en dis pas plus
Avec Juan José Millas nous avons droit à des rebondissements à chaque chapitre.
Et tous plus surprenants les uns que les autres.
Découvrez cet auteur et son étrange univers, et croyez moi, vous serez fascinés !
Juan José Millás est né en 1946 à Valencia.
Mais il vit à Madrid depuis 1952.
Après des études de philosophie, il travaille comme marionnettiste, postier ou enseignant avant de publier son premier roman en 1974.
En Espagne, il est … adulé ! Il doit aussi sa notoriété à son travail de journaliste dans le célèbre périodique "El Pais"
Il est nommé Docteur honoris causa de l'Université de Turin.
Il obtient le prix Nadal en 1990 pour "La solitude, c’était cela" et le prix national de Narration en 2008 pour "El mundo".