lundi 6 avril 2015

"L'homme qui plantait des arbres" de Jean Giono



Petit format mais grande histoire...très intense...


Ce livre minuscule est une vraie leçon de vie.

C'est un récit merveilleux pour qui aime la nature.
Heureusement, autour de moi, j'ai de nombreux parents et amis susceptibles d'être concernés par ce livre et je vais m'empresser de le leur faire connaître.

L'auteur, Jean Giono (né en 1895 et mort en 1970) avait 20 ans, quand, au cours d'une course sur les hauts plateaux de Provence, il fit une rencontre qui le marquera jusqu'à la fin de ses jours.

Son livre : "L'homme qui plantait des arbres" est  l’histoire vraie de Elzéard Bouffier, un homme modeste (mais un homme "exceptionnel" !), qui à la suite de la mort prématurée de sa femme et de son fils,  abandonne sa ferme et s'en va vivre en ermite sur les hauts plateaux de Provence.

Il  devient berger et au cours de ses randonnées avec son chien et ses moutons,  il a pris l'habitude de ramasser des glands de chênes qu'il sélectionne minutieusement, une fois de retour chez lui (une maison modeste mais bien tenue).

Chaque jour, à l'aide d'une canne spéciale, il plante cent glands.
Au bout de dix ans, ses plantations ont donné naissance à une immense forêt de trois cent milles arbres…

Semer des graines dans un endroit où il n'y a rien peut s'interpréter de différentes façons...
Donner du bonheur est accessible à n'importe quel homme de bonne volonté tel  Elzéard Bouffier, le berger, vrai écologiste et vrai altruiste qui nous démontre que nous pouvons (chacun à notre échelle) agir sur notre environnement.

Elzéard Bouffier est mort paisiblement à l'âge de ... 90 ans.


A lire, à offrir, à semer autour de soi...





Jean Giono,  fils unique d'un cordonnier et d'une repasseuse, est né à Manosque le 30 mars 1895 et y a passé quasiment toute sa vie jusqu'à sa mort, le 9 octobre 1970.

Autodidacte, il célèbre les paysans de haute Provence et leur vie en symbiose avec la nature dès son premier roman, Colline, paru en 1928, et dont le succès lui permet de quitter son emploi dans la banque pour vivre.

 « Vous avez les yeux trop bleus pour Paris », disait Eugène Dabit à Jean Giono.