Un polar insolent et totalement déjanté !
Laura, une lycéenne de 17 ans, est trouvée morte dans le petit jardin ouvrier d'Enric Jovilar, un célibataire retraité espagnol, sourd et muet. Plusieurs bonnes raisons pour faire de lui au yeux de la police, un vieux sadique amateur de tendrons… Bref, le suspect idéal.
Regrettant la compagnie de la jeune fille qui venait souvent s'allonger - sans ambiguïté - dans son jardin pour lire, Enric décide de mener seul son enquête. Qui a tué la belle Laura ?
Mais comment enquêter quand on est sourd et muet ? Difficile de mener des interrogatoires par l'intermédiaire de petits papiers question-réponse. Alors il a l'idée de diffuser un questionnaire très simple qu'il a mis au point.
A l'aide de ce questionnaire, il va au devant des fréquentations de Laura dans son lycée.
Mais tout n'est pas si simple et il se fait souvent renvoyer et même rudoyer.
Heureusement, dans son malheur, il peut compter sur l'appui de quelques "amis" et c'est ainsi qu'il découvre que Laura avait des amants, des jeunes de son âge, mais aussi des adultes, dont certains professeurs.
J'ai passé un bon moment avec cet enquêteur peu banal qui a l'habitude de lire son avenir dans … les gaufrettes, qui est touchant et malgré son handicap, incroyablement… bavard !!!
Le récit est truffé de jeux de mots très drôles. Exemple :
"C'est son mari qui est titulaire du jardin, mais on ne le voit jamais, c'est elle qui officie, elle le laisse au bistrot où les seules choses qu'il plante, ce sont ses coudes sur le comptoir."
Ne vous privez pas de ce polar original !
Jean-Bernard Pouy est un écrivain de roman noir et directeur de collections littéraires.
Auteur à succès, il inaugure les collections (Zèbres, Le Poulpe, Pierre de Gondol, Série grise, Tourisme et polar).
Défenseur acharné du roman populaire (Prix Paul Féval 1996), il est à l'origine de la création, en 1995, de la série consacrée au personnage Gabriel Lecouvreur, dit Le Poulpe, aux éditions Baleine dont il est l'un des fondateurs. Par la suite il lance la série Pierre de Gondol sur le même principe que le Poulpe.
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