Un roman d'aventures qui se déroule dans le Paris des années1909... Epoustouflant !!!
Cette lecture m'a procuré un plaisir fou !!!
Elle m'a fait penser à Arsène Lupin et à Fantomas.
Je me suis plongée dans ce thriller sanglant et bien sombre pendant 3 jours non stop…
Tous les personnages avaient une telle consistance que j'avais l'impression de vivre avec eux.
J'étais complètement dépaysée.
Le Paris du début du siècle où le danger rôde à chaque coin de rue est superbement reconstitué.
Nous le parcourons en passant par les cabarets, les prisons, les hôpitaux, les asiles psychiatriques les égouts, les dortoirs souterrains des travailleurs clandestins.
Mais c'est aussi le Paris riche en innovations avec les fameux dirigeables dont vont se servir les protagonistes de cette histoire.
Au fil des pages, nous faisons de belles rencontres : Beaudelaire, Gaston Leroux, le père de Rouletabille, Louis Paulhan, Arthème Fayard, l'éditeur, Alfred Binet, le créateur de la psychologie expérimentale, etc...
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| Gaston Lerous |
L'histoire est la suivante :
Giovanni Riva, un beau jeune homme d'origine italienne et de famille modeste, devient le secrétaire d'une personnalité célèbre : Max Rochefort, un dandy riche, généreux et exubérant, feuilletonniste à succès de la série "Boulevard du Crime" publié par le quotidien "Le Matin".
Nos deux protagonistes sont invités à une fête de charité qui se déroule à Enghein au sein de l'Hôtel du Lac. Le jeune et naïf Giovanni y tombe amoureux d'une ravissante soubrette : Justine Avril.
Or le lendemain, celle-ci est accusée du meurtre du cardinal Berdoglio trouvé égorgé et émasculé dans sa suite. Au mur, au dessus du lit, figurent des symboles maçonniques peints avec le sang du prélat…
Le jeune secrétaire, persuadé de l'innocence de sa bien-aimée, est effondré.
Max Rochefort, quant à lui, se frotte les mains : quel beau sujet de feuilleton !!!
Commence alors une enquête échevelée en parallèle de la véritable enquête officielle menée par le redoutable et antipathique commissaire Juvard.
Dans une ambiance de suspense intense et d'actions à rebondissement, Dominique Maisons nous offre une œuvre d'historien richement documentée.
L'écriture est élégante et juste, le scénario parfaitement maîtrisé.
Bref ! j'ai A-DO-RE !!!
Et voici le mot de la fin :
Extrait page 497 :
"Je vais opter pour la triste morale de cette aventure, car oui, malheureusement, notre époque a le goût du sang et du sensationnel et on se souvient du nom des assassins."
Dominique Maisons est né à Paris en 1971.
Il a été éditeur de presse, traducteur de bande dessinée et il a coproduit long métrage et DVD
- Le psychopompe (grand prix VSD du polar en 2011)
- Rédemption
- Le festin des fauves, sélectionné pour le prix polare 2016 de Cognac
- On se souvient du nom des assassins (prix griffe noire du meilleur roman historique 2016)
- Tout le monde aime Bruce Willis
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